Des visages
Souvent, lorsque le vent se lève,
Dans le jardin, une voile d'ombrage se libère et flotte,
On pourrait y voir la robe d'une danseuse,
La haie, mal taillée, refuge des oiseaux, agitée, pour décor,
Dans les dunes, des herbes sauvages se ploient et virevoltent ensemble,
On pourrait croire un ballet bien réglé,
L'océan, balayé d'écumes, terrain de chasse des grands oiseaux blanc, comme horizon,
Il suffit de fermer les yeux,
D'écouter les rafales, le sifflement,
L'espace d'un instant, parfois le silence surgit,
Le temps de fige,
Dans nos jardins secrets,
Sur la plage de mes émotions,
Chaque brin d'herbe,
Chaque grain de sable,
L'espace d'une infime fenêtre ouverte,
Et pourtant si nets,
Dessinent les visages d'êtres croisés,
Ils sont partis,
Le vent les ramène,
En poussière d’étoiles,
La pluie succède au vent,
Perle sur ma joue,
Et la mémoire revient …

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